Inside Interview

Remo Schudel

17. Oktober 2024
Mit sportszone.ch lanciert die hostettler AG ab 3. Mai 2021 einen Onlineshop und eine Erlebnisplattform, die sich speziell an die Schweizer Action- und Powersports Community richtet. Angesprochen sind marken- und qualitätsbewusste Motocrosser, Enduristen und Supersportfahrer, die bei ihrer Aktivität hochwertiges Equipment von führenden Lifestylemarken einsetzen. Als Importeur verfügt die hostettler ag über direkten Zugang zu den Herstellern und mit ihrem Engagement im Motorradsport ist sie nahe bei den Kunden. Damit bietet sportszone.ch beste Voraussetzungen für eine kompetente Beratung und ein herausragendes Kundenerlebnis.
Luca Gehrig

Remo Schudel hat in den letzten Wochen mit seinen starken Leistungen auf sich aufmerksam gemacht. Offensichtlich ist es ihm gelungen, einen markanten Sprung nach vorne zu machen. Wir wollten mit ihm aus diesem Grund über sein Geheimrezept sprechen und wollten erfahren, wie es bei ihm weiter geht.

In den letzten Wochen der Saison 2024 ist bei dir ein beachtlicher Fortschritt sichtbar gewesen. Wie ist es dazu gekommen?

Das Ganze hat vor über einem Jahr begonnen. Ich war Anfang des Jahres schon fast auf diesem Level. Ich habe es mental selbst noch nicht realisiert und habe mich mit einem 10. oder 15. Platz zufrieden gegeben. Nach Broc verliefen die Trainings gleich wie zu Beginn des Jahres; ich war zweimal pro Woche bei meinem Trainer. Im August habe ich mein Arbeitspensum etwas reduziert und kann dadurch anders und mehr trainieren. Vor der Reduktion war ich ebenfalls 1-2 auf dem Motorrad, neben meiner 100% beruflichen Tätigkeit.

Von Platz 10 oder 15 ist es dir gelungen, dich weiter nach vorne in die Top 5 zu fahren. Was war der Auslöser?

Beim letzten Training vor Roggenburg habe ich zu meinem Trainer gesagt, dass ich das Gefühl habe, ich kann in die Top 5 fahren. Er sagte darauf: „Endlich! Auf diese Aussage warte ich schon seit Anfang des Jahres. Wenn du daran glaubst, dann wird es auch klappen.“
Ich denke, das war das ausschlaggebende Gefühl nach dem letzten Training, denn den Speed hatte ich schon Anfang des Jahres. Die Arbeit haben wir im Winter gemacht; das Ziel war, den Top-Speed zu verbessern. Alles andere kommt dann von selbst mit der Zeit. Ich denke, alles braucht seine Zeit; es kommt nicht alles auf einmal. Ich bin froh, dass es Ende des Jahres noch mit einem Top-5-Resultat geklappt hat.

Im Zeittraining und im ersten Lauf habe ich gezeigt, zu was ich fähig bin und auch der zweite Lauf war nicht schlecht. Es war ein gutes letztes Rennen in der Swissmoto MX2. Danach ging es weiter mit einem Prorace und einem ADAC-Youngster-Rennen in Holzgerlingen. Beim ADAC-Rennen war ich positiv überrascht von meinem Resultat. Ich bin noch nie ein Youngster-Rennen gefahren und es war gut, um den 10. bis 15. Platz zu kämpfen.

Für das letzte Rennen der Saison haben mein Trainer, mein Team und ich beschlossen, das letzte Pro Race Rennen mit einer 450er zu fahren. Ich habe eine Woche mit der 450er trainiert. Wir wussten, dass ich das Zeittraining gewinnen konnte und eventuell das Sprintrennen. Doch wir wussten, dass es konditionell schwer werden würde. Im Sprintrennen und in den beiden Rennläufen reichte es nicht, um in den vordersten Rängen mitzufahren.

Hast du bereits Pläne für die kommende Saison?

Für die nächste Saison sind meine Ziele, in die Top 7 oder in die Top 5 zu fahren. Meine Vorbereitungen für 2025 sind bereits geplant. Ab jetzt bin ich drei Tage in der Woche fix in Solothurn, in der Nähe meines Trainers, und muss nicht mehr so viel pendeln. Das vereinfacht das Training. Jetzt trainiere ich noch zwei Wochen und danach mache ich einen Monat Trainingspause.

Du hast mehrfach die Arbeit mit deinem Trainer herausgestrichen. Wie und mit wem arbeitest du diesbezüglich zusammen?

Ich arbeite mit Maurice Chanton zusammen und trainiere bei ihm in der Chanton Racing School. Die Zusammenarbeit mit ihm funktioniert sehr gut und wir können danke der tollen Zusammenarbeit stetig wichtige Schritte nach vorne machen.


Remo Schudel s'est fait remarquer ces dernières semaines grâce à ses performances impressionnantes. Il est évident qu'il a considérablement progressé. A-t-il une solution miracle ? On a voulu en savoir plus !

Durant la fin de la saison 2024, tu as montré des progrès considérables. Comment en es-tu arrivé là ?
Tout a commencé il y a plus d’un an. J’étais déjà presque à ce niveau au début de l’année. Mentalement, je ne m’en étais pas encore rendu compte, et je me contentais d’une 10e ou 15e place. Après Broc, mes entraînements ont suivi le même rythme qu’au début de l’année ; je m’entraînais deux fois par semaine avec mon coach. En août, j’ai réduit un peu mon temps de travail, ce qui m’a permis de m’entraîner différemment et plus intensivement. Avant cette réduction, j’étais également sur la moto 1 à 2 fois par semaine, en parallèle de mon activité professionnelle à plein temps.

Tu es passé de la 10e ou 15e place à une position dans le Top 5. Quel a été le déclencheur ?
Lors du dernier entraînement avant Roggenburg, j’ai dit à mon coach que je sentais que je pouvais entrer dans le Top 5. Il m’a répondu : « Enfin ! J’attendais cette phrase depuis le début de l’année. Si tu y crois, ça va marcher. » Je pense que ce sentiment était décisif après ce dernier entraînement, car j'avais déjà la vitesse dès le début de l’année. Nous avons fait le travail cet hiver ; l’objectif était d’améliorer ma vitesse maximale. Tout le reste vient naturellement avec le temps. Je pense que tout prend du temps ; rien ne se fait d'un coup. Je suis heureux que cela ait finalement fonctionné  et que j'ai pu décrocher un résultat dans le top 5 en fin d'année.

Pendant les qualifications et la première manche, j'ai montré de quoi j'étais capable, et la deuxième manche n’était pas mauvaise non plus. C’était une bonne dernière course en championnat suisse MX2. Ensuite, j'ai continué avec une course Pro Race et une course ADAC-Youngster à Holzgerlingen. Lors de la course ADAC, j'ai été agréablement surpris par mon résultat. Je n'avais jamais couru une course Youngster, et c'était bien de se battre pour la 10e à la 15e place.

Pour la dernière course de la saison, mon coach, mon équipe et moi avons décidé de courir la dernière épreuve Pro Race avec une 450cc. J’ai passé une semaine à m'entraîner avec la 450cc. Nous savions que je pouvais remporter les qualifications et peut-être la course sprint. Mais nous savions aussi que ce serait difficile sur le plan physique. Lors de la course sprint et des deux manches, je n'ai pas réussi à me maintenir aux premières positions.

As-tu déjà des plans pour la saison prochaine ?
Pour la saison prochaine, mes objectifs sont de finir dans le top 7, voire dans le top 5. Mes préparatifs pour 2025 sont déjà planifiés. À partir de maintenant, je serai trois jours par semaine à Soleure, près de mon coach, ce qui me permettra de moins faire d’allers-retours. Cela simplifiera l'entraînement. Je vais encore m'entraîner pendant deux semaines, puis je ferai une pause d'un mois.

Tu as plusieurs fois souligné l’importance de ton travail avec ton coach. Avec qui et comment collabores-tu ?
Je travaille avec Maurice Chanton et je m’entraîne dans son école, la Chanton Racing School. La collaboration fonctionne très bien, et grâce à cette coopération, nous pouvons constamment s'améliorer.