Luca Diserens

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11. März 2025
Mit sportszone.ch lanciert die hostettler AG ab 3. Mai 2021 einen Onlineshop und eine Erlebnisplattform, die sich speziell an die Schweizer Action- und Powersports Community richtet. Angesprochen sind marken- und qualitätsbewusste Motocrosser, Enduristen und Supersportfahrer, die bei ihrer Aktivität hochwertiges Equipment von führenden Lifestylemarken einsetzen. Als Importeur verfügt die hostettler ag über direkten Zugang zu den Herstellern und mit ihrem Engagement im Motorradsport ist sie nahe bei den Kunden. Damit bietet sportszone.ch beste Voraussetzungen für eine kompetente Beratung und ein herausragendes Kundenerlebnis.

Quelques semaines avant la reprise du championnat, nous avons pris des nouvelles de Luca Diserens, après plusieurs mois sans avoir de ses nouvelles depuis sa blessure à l'épaule. Micro....

Comment s’est passée ta rééducation après ton opération de l’épaule en octobre dernier ?
Franchement, ça a pris un peu plus de temps que prévu. Je me suis fait opérer début octobre, puis j’ai enchaîné avec la physio et pas mal de renforcement. J’ai eu mal assez longtemps, parce que c’est une opération douloureuse. J’ai tenté de reprendre la moto le 20 décembre, mais j’ai vite vu que si rouler ça allait plus ou moins, le soir j’avais vraiment des douleurs. Avec mon médecin et mon entraîneur, on a décidé de prendre un peu plus de temps. Aujourd’hui, je me sens bien, j’ai bien renforcé et musclé mon épaule. J’ai repris la moto la deuxième semaine de février dans le sud de la France et tout va bien, l’épaule tient le coup.

Sur quoi as-tu mis l’accent durant ta préparation hivernale pour revenir en pleine forme ?
J’ai beaucoup bossé physiquement. Depuis novembre, avec Arnaud Tonus, j’ai passé un gros cap, et c’est quelque chose qui me manquait. J’ai pris un peu de poids, un peu de force, et franchement, dès le premier jour sur la moto, j’ai ressenti la différence. Je suis super content de cette progression.

As-tu intégré de nouvelles méthodes d’entraînement cet hiver ?
C’est mon premier hiver d’entraînement avec Arnaud, vu que j’ai commencé à bosser avec lui en milieu de saison dernière. J’ai repris la moto mi-février, donc j’ai commencé tard. Mais j’ai vraiment beaucoup travaillé physiquement, et j’ai découvert ses méthodes. Franchement, ça me convient super bien. J’ai de super sensations.

Quels sont tes objectifs principaux pour la saison à venir, notamment en championnat suisse MX2 ?
Cette année, je roule officiellement pour Honda Suisse avec AGMX. Je m’entraîne dur, j’ai progressé physiquement et retrouvé mes sensations sur la moto très rapidement. J’ai encore du temps avant Payerne, la première course du championnat suisse. Avant, il y les courses de préparation en championnat de France ou Angora. Mon objectif est clair : je veux être champion suisse.

As-tu prévu de participer à des compétitions internationales cette année ?
Oui, je vais faire le championnat de France, notamment à Pernes-les-Fontaines le 30 mars. Ensuite, on verra comment ça se passe. Je vais déjà commencé la saison à Payerne et si tout se passe bien, on enchaînera. Il y aurait peut-être aussi Frauenfeld et d’autres courses à côté du championnat suisse.

Poursuis-tu ta collaboration avec l’équipe AGMX cette saison ?
Oui, toujours. Il y a eu quelques discussions et rumeurs avec d’autres marques, mais je reste avec AGMX et Gregory Wicht. Il m’aide énormément, et on a un bon support de Honda. Je me sens bien sur la moto, et  Greg, c’est comme un frère. On s’entend super bien, il est toujours là pour moi, et c’est pour ça que je continue avec lui.

Quelles sont les principales difficultés que tu anticipes pour la saison à venir ?
Les classiques : bien partir, être régulier tous les week-ends, aller au bout des manches même en cas de mauvais départ. Un championnat, c’est long... Neuf courses, donc il faut être constant. On travaille énormément ça à l’entraînement avec Arnaud, et je sens que j’ai progressé.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes pilotes qui rêvent de devenir professionnels en motocross ?
S’entourer des bonnes personnes, en qui tu as confiance, et ne pas écouter n’importe qui. Ça ne sert à rien d’avoir 50 personnes autour de soi, il faut les bonnes et bosser dur. Si tu veux être bon, il faut faire des sacrifices, avoir des priorités et bien s’entourer.
J'ai aussi eu des périodes dans ma jeunesse où j'ai été tenté par les sorties. Alors, je pense qu'il faut faire attention à ses fréquentations.
Mais surtout, il faut toujours garder du plaisir, sinon ça devient une corvée. Il faut kiffer chaque instant sur la moto.

As-tu d’autres plans en tête pour les prochaines années ?
Mon objectif principal est d’être champion suisse. Ensuite, mon rêve serait de partir faire une saison d'outdoors aux États-Unis si j’en ai l’opportunité. J’ai vu l’Europe, mais rouler aux US, c’est un rêve d’enfant. Pour l’instant, je me concentre sur le championnat suisse à fond.

Tu as évolué en championnat d’Europe, mais selon toi, quelles améliorations pourraient aider les pilotes suisses à se faire une place sur la scène internationale ?
Depuis la 65cc, j’ai toujours roulé à l’étranger, en Europe et en France. Honnêtement, la FMS devrait encadrer davantage les jeunes. Quand j’étais en Europe, je n’ai jamais eu de soutien, ni financier ni encadrement. En France ou en Italie, ils ont des entraîneurs, des stages, un vrai suivi. Ce n’est pas qu’une question de moyens, il suffit d’organiser mieux. Aujourd’hui, ils commencent à aider un peu, mais ce n’est pas encore assez. C'est un peu mon coup de gueule concernant la FMS et je ne pense pas que c'est uniquement une question d'argent... Engager un entraineur pour les jours de courses ou organiser un stage, ce n'est pas ça qui coûte un bras.

Pour se faire une place, il faut sortir de Suisse dès le plus jeune âge. Rester ici, c’est bien, mais il faut aller voir ailleurs. Beaucoup de Suisses sont très forts chez eux, mais une fois à l’étranger, c’est une autre histoire. L’important, c’est de se confronter aux meilleurs dès le départ. J’espère que la FMS va continuer à pousser les jeunes et à les aider à percer, car la Suisse a besoin de pilotes sur la scène internationale.


Einige Wochen vor dem Saisonstart konnten wir mit Luca Diserens sprechen, nachdem wir monatelang nichts von ihm gehört hatten. Seit seiner Schulterverletzung gab es nicht mehr viel Informationen zu ihm.

Wie ist deine Rehabilitation nach deiner Schulteroperation im letzten Oktober verlaufen?
Ehrlich gesagt hat es etwas länger gedauert als erwartet. Ich wurde Anfang Oktober operiert und habe dann mit Physiotherapie und viel Kräftigung weitergemacht. Ich hatte ziemlich lange Schmerzen, weil es eine schmerzhafte Operation ist. Ich habe versucht, am 20. Dezember wieder Motorrad zu fahren, aber ich habe schnell gemerkt, dass es beim Fahren mehr oder weniger ging, aber am Abend hatte ich wirklich Schmerzen. Mit meinem Arzt und meinem Trainer haben wir entschieden, uns mehr Zeit zu nehmen. Heute fühle ich mich gut, meine Schulter ist gestärkt und muskulös. Ich bin in der zweiten Februarwoche im Süden Frankreichs wieder auf das Motorrad gestiegen und es läuft gut, die Schulter hält.

Worauf hast du dich in deiner Wintervorbereitung konzentriert, um in Topform zurückzukommen?
Ich habe viel an meiner körperlichen Fitness gearbeitet. Seit November habe ich mit Arnaud Tonus einen großen Schritt nach vorne gemacht, und das war genau das, was mir gefehlt hat. Ich habe etwas an Gewicht und Kraft zugelegt, und ehrlich gesagt habe ich den Unterschied schon am ersten Tag auf dem Motorrad gespürt. Ich bin super zufrieden mit dieser Entwicklung.

Hast du diesen Winter neue Trainingsmethoden integriert?
Das ist mein erstes Wintertraining mit Arnaud, da ich erst mitten in der letzten Saison angefangen habe, mit ihm zu arbeiten. Ich bin Mitte Februar wieder auf das Motorrad gestiegen, also habe ich spät angefangen. Aber ich habe wirklich viel körperlich gearbeitet und seine Methoden kennengelernt. Ehrlich gesagt passen sie perfekt zu mir. Ich habe ein super Gefühl.

Was sind deine Hauptziele für die kommende Saison, insbesondere in der Schweizer MX2-Meisterschaft?
Dieses Jahr fahre ich offiziell für Honda Schweiz mit AGMX. Ich trainiere hart, habe mich körperlich weiterentwickelt und habe mich auf dem Motorrad direkt wieder wohl gefühlt. Ich habe noch Zeit bis Payerne, dem ersten Rennen der Schweizer Meisterschaft. Davor gibt es die Vorbereitungsläufe in der französischen Meisterschaft oder Angora. Mein Ziel ist klar: Ich will Schweizer Meister werden.

Hast du vor, dieses Jahr an internationalen Wettbewerben teilzunehmen?
Ja, ich werde die französische Meisterschaft fahren, insbesondere am 30. März in Pernes-les-Fontaines. Danach werden wir sehen, wie es läuft. Ich werde die Saison in Payerne beginnen und wenn alles gut läuft, machen wir weiter. Es gibt eventuell die Möglichkeit in Frauenfeld und an anderen Rennen neben der Schweizer Meisterschaft am Start zu stehen.

Setzt du deine Zusammenarbeit mit dem AGMX-Team diese Saison fort?
Ja, auf jeden Fall. Es gab einige Diskussionen und Gerüchte über andere Marken, aber ich bleibe bei AGMX und Gregory Wicht. Er hilft mir enorm, und wir haben eine gute Unterstützung von Honda. Ich fühle mich wohl auf dem Motorrad, und Greg ist wie ein Bruder für mich. Wir verstehen uns super, er ist immer für mich da, und deshalb bleibe ich bei ihm.

Welche Hauptschwierigkeiten erwartest du in der kommenden Saison?
Die klassischen: Gut starten, jedes Wochenende konstant sein, die Rennen auch nach einem schlechten Start durchziehen. Eine Meisterschaft ist lang... Neun Rennen, also muss man konstant bleiben. Wir arbeiten im Training mit Arnaud intensiv daran, und ich merke, dass ich Fortschritte mache.

Welche Tipps würdest du jungen Fahrern geben, die davon träumen, Profi-Motocrossfahrer zu werden?
Sich mit den richtigen Leuten umgeben, denen man vertraut, und nicht auf jeden hören. Es bringt nichts, 50 Leute um sich zu haben, man braucht die richtigen. Und hart arbeiten. Wenn du gut sein willst, musst du Opfer bringen, Prioritäten setzen und dein richtiges Umfeld zu haben. Ich hatte auch in meiner Jugend Phasen, in denen ich Versuchungen wie Ausgehen erlegen war. Deshalb denke ich, dass man auf die Gesellschaft achten muss. Aber vor allem muss man immer Spaß haben, sonst wird es zur Last. Man muss jeden Moment auf dem Motorrad genießen.

Hast du weitere Pläne für die kommenden Jahre?
Mein Hauptziel ist es, Schweizer Meister zu werden. Danach wäre mein Traum, eine Outdoor-Saison in den USA zu fahren, falls ich die Möglichkeit bekomme. Ich habe vieles in Europa gesehen, aber in den USA zu fahren, ist ein Kindheitstraum. Im Moment konzentriere ich mich voll und ganz auf die Schweizer Meisterschaft.

Du bist in der Europameisterschaft gefahren, aber deiner Meinung nach, welche Verbesserungen könnten Schweizer Fahrern helfen, sich international durchzusetzen?
Seit der 65cc bin ich immer im Ausland gefahren, in Europa und Frankreich. Ehrlich gesagt sollte die Swiss Moto die jungen Fahrer besser unterstützen. Als ich in Europa war, hatte ich nie Unterstützung, weder finanziell noch organisatorisch. In Frankreich oder Italien gibt es Trainer, Lehrgänge, eine echte Betreuung. Es ist nicht nur eine Frage des Geldes, man muss einfach besser organisieren. Heute fangen sie an, ein wenig zu helfen, aber es ist noch nicht genug. Das ist ein bisschen mein Kritikpunkt an der Swiss Moto, und ich glaube nicht, dass es nur eine Frage des Geldes ist... Einen Trainer für Renntage zu engagieren oder ein Trainingslager zu organisieren, kostet nicht die Welt.

Um sich durchzusetzen, muss man die Schweiz so früh wie möglich verlassen. Hier zu bleiben ist gut, aber man muss auch andere Umgebungen sehen. Viele Schweizer sind zu Hause sehr stark, aber sobald sie ins Ausland gehen, sieht es anders aus. Das Wichtigste ist, sich von Anfang an mit den Besten zu messen. Ich hoffe, dass die Swiss Moto weiterhin die jungen Fahrer fördert und ihnen hilft, sich durchzusetzen, denn die Schweiz braucht Fahrer auf der internationalen Bühne.