Inside Interview

Valentin Guillod as a privateer

10. März 2025
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Rencontrons Valentin Guillod...
Passer d’un team structuré à une aventure en tant que pilote privé, c’est un pari risqué. Mais c’est celui qu’il a choisi, avec la conviction qu’il peut prouver sa valeur sur la piste, même avec des moyens limités. Dans cette interview, il revient sur les raisons de son choix, les défis du quotidien, son impressionnant début de saison et ses ambitions pour la suite.

Parlons d’abord de ce qui t’a amené ici. Tu as connu des hauts et des bas à ton arrivée en MXGP, mais on se souvient que tu as gagné des Grands Prix, que tu t’es battu à la régulière avec Herlings et que tu as décroché un top 10 mondial deux années de suite. Qu’est-ce qui t’a manqué pour intégrer l’un des teams phares ?

Ce qui m'a manqué pour intégrer des teams d'usines, c'est la régularité sur toute une saison. Surtout les Grands Prix dans le sable, où je sjis toujours passé à travers. C'est pour ça que, sûrement, j'ai pas signé... Je n'ai jamais eu de trop grosses propositions de la part des teams d'usines.

Parlons maintenant de ce qui t’a poussé à quitter Honda SR et à refuser une offre au sein d’un team pour te lancer en tant que pilote privé.

Malheureusement, avec Honda SR, on n'a pas continué à travailler ensemble en 2025 parce qu'avec Yves, mon entraîneur, on n'était plus sur la même longueur d'onde et puis voilà, on ne voulait pas faire la saison de trop. C'est pour ça qu'on a arrêté notre collaboration après deux ans, en finissant deux fois 9e du Mondial.


Quel a été le plus grand défi dans cette transition ?

Il n'y a pas eu vraiment de gros défis. J'étais tellement concentré et je croyais tellement en mon projet, qui consistait à montrer que, même avec peu de moyens, je pouvais obtenir de bons résultats en Grand Prix. Le plus dur, c'est quand même le côté financier, où il faut trouver des sponsors. Donc ça, c'est un peu difficile.
Et puis après, c'est sûr, il y a eu des semaines un peu plus compliquées parce qu'il fallait s'entraîner, faire la mécanique et tout ça. Mais au final, tout s'est bien passé.


Si tu devais comparer ton quotidien aujourd’hui à celui d’un pilote officiel, quels sont les plus grands changements ?

Lorsque je suis à l'entraînement, je roule, je fais ma moto, je contrôle si tout est bon. Quand je rentre, je lave ma moto, je fais ma mécanique, je fais du sport. Pour l'Espagne, c'est moi qui conduis jusqu'à Madrid pour amener ma moto, ma petite structure. Ça se résume surtout à ça… Alors que quand j'étais dans un team, il fallait juste se concentrer à faire du sport, de la moto. Maintenant, je fais un peu plus à côté, mais moi j'aime bien, donc ça va.


Comment s’est déroulé ton entraînement hivernal ? (Organisation, rythme, lieux d’entraînement, courses de préparation…) Qui t’a accompagné sur le plan mécanique et physique ?

Pour limiter les frais, je n'ai pas fait de moto novembre-décembre, j'ai fait que de l'entraînement physique. Comme ça, j'ai pu économiser pas mal d'argent au niveau des déplacements, des pièces et tout ça. Ensuite, début janvier, je suis parti une semaine en Espagne, puis trois semaines en Sardaigne. Finalement, je suis allé deux fois trois jours en Belgique-Hollande. Et ensuite, il y avait le premier Grand Prix en l'Argentine.

Sur le plan mécanique, durant janvier et février, c'est moi qui ai tout fait. Pour le premier Grand Prix, j'ai mon ancien mécano, Pascal, qui est revenu, puis aussi notre helper Mario. On était les trois.

Concernant l'entrainement, j'ai quelqu'un qui me fait seulement le programme physique. Et moi, je gère mon programme moto avec mes entraînements.. soit quand je veux rouler et qu'est-ce que je fais le jour des entraînements moto.


On a entendu dire que tu espérais intégrer une équipe en cours de saison, mais on voit que beaucoup de teams, notamment aux États-Unis, ne remplacent pas leurs pilotes blessés. Quelle est ta vision sur cette situation ?

Le problème, c'est que les teams ne veulent pas remplacer avec des pilotes qui ne peuvent pas faire de bons résultats. Parce que ça ne sert à rien de faire rouler une moto qui termine 20e. Moi, l'avantage que j'ai, c'est que je suis un pilote du top 10. Et puis, s'ils me font monter sur leur moto, ils vont pouvoir continuer à rouler devant et faire des beaux résultats.


On entend souvent dire que ta Yamaha est d’origine. Pourquoi ce choix ? On peut imaginer une raison financière, mais est-ce aussi une stratégie pour prouver aux teams officiels que tu es capable de réaliser de belles performances avec une moto stock ?

J'ai une moto qui est 100% standard, j'ai juste fait un setting suspension dans les suspensions d'origine, j'ai mis mon guidon, et puis j'ai une ligne Akrapovic. J'ai choisi de rouler Yamaha, parce que d'après moi c'est la moto d'origine qui sort du carton, qui est la plus aboutie. Et puis, ça s'est prouvé en Argentine où j'ai pu faire un gros résultat avec une moto du commerce.
Après, c'est sûr que financièrement, s'il n'y a pas besoin de faire de préparation moteur, d'acheter des suspensions, tout ça, c'est aussi beaucoup plus simple. Après, les teams peuvent se dire que le mec n'a pas beaucoup de moyens et qu'il a envie de faire des résultats. Donc ça peut être aussi quelque chose pour les teams.


Qu’est-ce qui te fait croire que tu peux rivaliser avec des pilotes équipés de motos préparées, soutenus par des teams avec des infrastructures et un staff complet ?

Ce qui me fait croire que je peux y arriver, je l'ai prouvé en Argentine. C'est l'entraînement hivernal que j'ai fait. C'est le mec qui est sur la moto qui peut faire la différence. Maintenant il faut continuer... il faut que je confirme le résultat que j'ai fait en Argentine.


On imagine que planifier un entraînement hivernal, voyager pour les courses et gérer les frais de la vie courante représente un gros budget. As-tu un contrat spécifique avec Yamaha ou comment finances-tu cette aventure ?

C'est sûr que c'est un gros investissement de se lancer à faire les Grands Prix en tant que privé. Après, moi, j'ai zéro contrat. J'ai acheté ma moto. Et puis, en fait, j'ai envie d'avoir deux contrats avec personne parce que si demain il y a une moto d'usine qui se libère, j'ai envie de pouvoir monter tout de suite sur la moto sans avoir problème de contrat ou quoi que ce soit. Donc, c'est pour ça que j'investis tout. Je paye tout... toutes mes pièces. Comme ça, je suis libre.
En parallèle, j'ai de la chance d'avoir beaucoup de sponsors privés, mon fans club, et toutes les personnes qui donnent 10 francs ou 1000 francs qui me permettent d'écrire cette histoire.

Qu’est-ce qui te motive si cela ne te permet pas encore de gagner ta vie ?
Le truc c'est qui me motive à faire ça, c'est l'émotion... L'émotion que ça m'a procure de terminer 5ème en Argentine; c'est impossible d'acheter ça. Et puis, je n'ai pas envie d'avoir de regrets dans 3-4 ans quand je vais terminer ma carrière en MXGP. Donc, je suis content de faire ça et de vivre cette expérience. Puis, ça serait une belle histoire à la fin quand ça payera.


Quels sont tes objectifs et ta vision pour cette saison ?  As-tu prévu de rouler dans d’autres championnats ?

Pour l'instant, je me suis inscrit jusqu'au Grand Prix de Suisse, donc je fais tout le début du MLGP. L'objectif, c'est de faire des beaux résultats et de se battre entre 5 et 8.  Aussi, j'aimerais faire un joli Grand Prix de Suisse devant tous les fans. Accomplir ça, ça sera déjà bien.
Pour l'instant, j'ai pas prévu de faire d'autres championnats ou comme ça. Je me concentre sur les Grands Prix, puis après on verra si tout d'un coup je fais une course peut-être en Hollande pour essayer de faire des courses dans le sable... Ça, on verra.


Parlons de l’Argentine. La première manche annonçait un dimanche compliqué, et pourtant, tu décroches une magnifique 5e place en seconde manche. Comment as-tu vécu cette course ?

Déjà, c'était un peu bizarre le samedi, parce que quand je suis arrivé pour partir aux essais, on m'a refusé l'accès à la piste, parce que j'étais un pilote wildcard, donc j'ai dû rouler dans le groupe d'après. En fait, je me suis retrouvé tout seul... Donc ce n'était pas facile à savoir si j'étais dans le coup ou pas. Mais j'ai fait mes essais, mes chronos, et après, avec ça, je termine premier des wildcards. Mais pour la mache qualificative, je suis rentré 23e sur la grille, donc assez extérieur.
Mais ça s'est bien passé et je termine 11e. Je me sentais assez bien.
Et puis dimanche, c'est sûr que ça a mal commencé avec l'abandon, avec un disque de frein arrière plié, je n'avais plus de frein arrière... C'était compliqué à rouler. Donc c'est pour ça que j'ai tout donné la deuxième manche, et puis je pense que c'est un énorme résultat que j'ai fait, donc je suis vraiment content d'avoir pu faire ça.


Y a-t-il des sponsors que tu souhaites particulièrement remercier ?

Je remercie tous mes sponsors privés, tous ceux qui m'aident à pouvoir vivre à ça tous les jours, et toutes les personnes, que ce soit, comme je disais tout à l'heure, la personne qui donne 10 francs ou la personne qui donne 1000 francs, ça me permet de me rendre sur les courses. Donc voilà, un grand merci à toutes les personnes qui me suivent.


Gerne erfahren wir gemeinsam mehr von Valentin Guillod...
Den Wechsel von einem strukturierten Team zu einem Abenteuer als Privatfahrer zu wagen, ist ein riskantes Unterfangen. Doch genau dafür hat er sich entschieden – mit der Überzeugung, dass er auf der Strecke seinen Wert beweisen kann, auch mit begrenzten Mitteln. In diesem Interview spricht er über die Gründe für seine Entscheidung, die Herausforderungen im Alltag, seinen beeindruckenden Saisonstart und seine Ziele für die Zukunft.

Lass uns zuerst darüber sprechen, was dich hierher geführt hat. Du hattest Höhen und Tiefen, als du in die MXGP gekommen bist, aber man erinnert sich daran, dass du Grand Prix gewonnen hast, dich regelmäßig mit Herlings duelliert hast und zwei Jahre in Folge in den Top 10 der Welt gewesen bist. Was hat dir gefehlt, um in eines der Top-Teams zu kommen?

Was mir gefehlt hat, um in ein Werksteam zu kommen, war die Konstanz über eine ganze Saison. Besonders bei den Grand Prix im Sand, da habe ich immer Schwierigkeiten gehabt. Das ist sicher der Grund, warum ich keinen Vertrag bekommen habe… Ich hatte nie wirklich große Angebote von Werksteams.

Was hat dich dazu bewegt, Honda SR zu verlassen und ein Angebot eines Teams abzulehnen, um dich als Privatfahrer zu versuchen.

Leider haben Honda SR und ich unsere Zusammenarbeit für 2025 nicht fortgesetzt, weil mein Trainer Yves und ich nicht mehr auf derselben Wellenlänge waren. Wir wollten nicht die eine Saison zu viel machen. Deshalb haben wir nach zwei Jahren aufgehört, nachdem ich zweimal Neunter in der Weltmeisterschaft geworden bin.

Was war die größte Herausforderung bei diesem Übergang? Administrativ, logistisch oder mental?

Es gab eigentlich keine wirklich großen Herausforderungen. Ich war so fokussiert und habe so sehr an mein Projekt geglaubt – nämlich zu zeigen, dass man auch mit wenigen Mitteln in der MXGP gute Ergebnisse erzielen kann. Am schwierigsten war sicherlich der finanzielle Aspekt, weil man Sponsoren finden muss. Das ist nicht einfach. Und natürlich gab es Wochen, die etwas komplizierter waren, weil ich trainieren, die Mechanik erledigen und alles organisieren musste. Aber am Ende hat alles gut geklappt.

Wenn du deinen Alltag heute mit dem eines Werksfahrers vergleichst, was sind die größten Unterschiede?

Wenn ich trainiere, fahre ich meine Runden, kontrolliere, ob alles in Ordnung ist. Wenn ich nach Hause komme, wasche ich mein Motorrad, mache die Mechanik und Sport. Für Spanien fahre ich selbst bis nach Madrid, um mein Motorrad und meine kleine Infrastruktur zu bringen. Das ist mein Alltag. In einem Team musste ich mich nur auf den Sport und das Fahren konzentrieren. Jetzt mache ich mehr nebenbei, aber das gefällt mir, also ist es in Ordnung.

Wie lief dein Wintertraining ab? Wer hat dich mechanisch und körperlich unterstützt?

Um Kosten zu sparen, bin ich im November und Dezember kein Motorrad gefahren, sondern nur physisches Training gemacht. So konnte ich viel Geld für Reisen, Ersatzteile und so weiter sparen. Anfang Januar war ich eine Woche in Spanien, dann drei Wochen in Sardinien. Schließlich war ich zweimal für drei Tage in Belgien und Holland. Dann kam der erste Grand Prix in Argentinien. Mechanisch habe ich im Januar und Februar alles selbst gemacht. Für den ersten Grand Prix kam mein ehemaliger Mechaniker Pascal zurück, ebenso wie unser Helfer Mario. Wir waren zu Dritt. Für das körperliche Training habe ich jemanden, der mir nur das Fitnessprogramm erstellt. Mein Motorradtraining organisiere ich selbst – wann ich fahre und was ich an den Trainingstagen mache.

Man hört, dass du hoffst, während der Saison in ein Team aufgenommen zu werden, aber viele Teams, insbesondere in den USA, ersetzen ihre verletzten Fahrer nicht. Wie siehst du diese Situation?

Das Problem ist, dass die Teams keine Fahrer als Ersatz wollen, die keine guten Ergebnisse bringen können. Es bringt nichts, ein Motorrad fahren zu lassen, das am Ende nur 20. wird. Mein Vorteil ist, dass ich ein Top-10-Fahrer bin. Wenn sie mich auf ihr Motorrad setzen, können sie vorne mitfahren und gute Ergebnisse erzielen.

Man sagt oft, dass deine Yamaha serienmäßig ist. Warum diese Wahl? Kann man sich eine finanzielle Motivation vorstellen, oder ist es auch eine Strategie, um den Werksteams zu beweisen, dass du mit einem Serienmotorrad konkurrenzfähig bist?

Mein Motorrad ist zu 100 % serienmäßig. Ich habe nur die Federung angepasst, meinen Lenker montiert und eine Akrapovic-Auspuffanlage installiert. Ich habe mich für Yamaha entschieden, weil es meiner Meinung nach das ausgereifteste Serienmotorrad ist. Das habe ich in Argentinien bewiesen, wo ich mit einem Serienbike ein Top-Ergebnis erzielen konnte. Natürlich ist es auch finanziell einfacher, wenn man keinen Motor tunen oder teure Fahrwerkskomponenten kaufen muss. Für die Teams kann es auch ein Signal sein: „Dieser Fahrer hat nicht viel, will aber Ergebnisse erzielen.“

Was gibt dir das Vertrauen, dass du mit Fahrern konkurrieren kannst, die mit speziell vorbereiteten Motorrädern und kompletten Teamstrukturen antreten?
Ich habe in Argentinien bewiesen, dass ich mithalten kann. Mein Wintertraining hat sich ausgezahlt. Am Ende ist es der Fahrer, der den Unterschied macht. Jetzt muss ich den Erfolg von Argentinien bestätigen.

Man kann sich vorstellen, dass die Planung eines Wintertrainings, Reisen zu den Rennen und die Deckung der Lebenshaltungskosten ein großes Budget erfordert. Hast du einen speziellen Vertrag mit Yamaha, oder wie finanzierst du dein Abenteuer?

Es ist definitiv eine große Investition, als Privatfahrer in der MXGP anzutreten. Ich habe keinen Vertrag. Ich habe mein Motorrad selbst gekauft. Ich möchte keine Verträge mit Teams oder Sponsoren haben, weil ich, falls ein Werksbike frei wird, sofort umsteigen können möchte, ohne Vertragsprobleme. Ich bezahle alles selbst – alle Ersatzteile. Dadurch bin ich frei. Gleichzeitig habe ich das Glück, viele private Sponsoren, meinen Fanclub und Leute zu haben, die mir mit 10 oder 1000 Franken helfen, diese Geschichte zu schreiben.

Was motiviert dich, wenn du davon noch nicht leben kannst?

Was mich motiviert, ist das Gefühl. Das Gefühl, in Argentinien Fünfter zu werden – das kann man nicht kaufen. Ich möchte in drei oder vier Jahren, wenn ich meine MXGP-Karriere beende, keine Reue haben. Ich bin glücklich, diese Erfahrung zu machen. Und wenn sich am Ende alles auszahlt, wird es eine großartige Geschichte.

Was sind deine Ziele und deine Vision für diese Saison? Hast du vor, in anderen Meisterschaften zu starten?

Im Moment bin ich bis zum Grand Prix der Schweiz eingeschrieben. Ich fahre den gesamten Saisonauftakt der MXGP. Mein Ziel ist es, gute Ergebnisse zu erzielen und zwischen Platz 5 und 8 zu kämpfen. Außerdem möchte ich beim Heim-Grand-Prix in der Schweiz eine starke Leistung zeigen. Mehr habe ich momentan nicht geplant. Vielleicht fahre ich eine Sandstrecke in Holland, aber das wird sich zeigen.

Lass uns über Argentinien sprechen. Der erste Lauf deutete auf einen schwierigen Sonntag hin, doch in Lauf zwei holtest du einen fantastischen fünften Platz. Wie hast du dieses Rennen erlebt?

Der Samstag war schon etwas seltsam. Ich durfte nicht an den freien Trainings teilnehmen, weil ich ein Wildcard-Fahrer war. Ich musste in der nächsten Gruppe fahren und war ziemlich allein. Ich wusste nicht, wo ich im Vergleich zu den anderen stehe. Aber meine Zeiten waren gut, und ich wurde bester Wildcard-Fahrer. Im Qualifying-Rennen startete ich als 23. von außen, aber ich wurde 11. und fühlte mich gut. Am Sonntag begann es schlecht: Ich musste wegen einer verbogenen hinteren Bremsscheibe aufgeben. Das war schwierig. Also gab ich in Lauf zwei alles und holte ein starkes Ergebnis. Ich bin wirklich glücklich darüber.

Gibt es Sponsoren, denen du besonders danken möchtest?

Ich danke allen privaten Sponsoren und allen, die mir helfen, diesen Traum zu leben – egal ob mit 10 oder 1000 Franken. Ohne sie wäre das nicht möglich. Vielen Dank an alle, die mich unterstützen!